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Guérilla boursière, mode d’emploi

L’équivalence boursière, un simple coup de tampon devenu otage des tensions entre la Suisse et l’Union européenne.

12 déc. 2018, 00:01
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V Six mois de répit. C’est le sursis qu’accorderait la Commission européenne à la Suisse dans l’affaire de l’équivalence boursière. «C’est un geste de bonne volonté de notre part», a souligné une source européenne à Reuters. Cette reconnaissance, qui hisse la Bourse suisse au même rang que ses homologues de l’Union, n’avait été accordée, fin 2017, que pour un an au lieu d’être définitive, comme l’espéraient les autorités suisses, qui s’attendaient à la perdre dès ce 1er janvier.

A l’origine du processus, voici des années, aucun expert ne doutait que la Bourse suisse surmonterait cet obstacle technique. Quatorzième place boursière au monde par capitalisation boursière (total de la valeur de sociétés qui y sont cotées), quatrième européenne, SIX, la plus importante plate-forme de négociation du pays, semblait immunisée contre un déni d’équivalence. Mais de quoi s’agit-il?

Un négociant en valeurs mobilières soumis au droit européen n’a plus le droit de...

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