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Girard-Perregaux licencie à son tour à La Chaux-de-Fonds

30 janv. 2009, 09:32

Après Zenith en début de semaine, c'est Girard-Perregaux qui a hier licencié 22 employés. Ils bénéficieront d'un plan social négocié avec les syndicats. Selon ces derniers, la liste des disparitions d'emploi dans le secteur horloger n'est pas terminée... Hier, 22 personnes ont été licenciées chez l'horloger Girard-Perregaux à La Chaux-de-Fonds. «Nous ne commentons pas cette information», s'est-on borné à déclarer à l'interne. C'est du côté syndical que la rumeur, qui courrait depuis quelques jours, a trouvé confirmation. «Il s'agit effectivement, à notre connaissance, de 22 personnes, tous secteurs de l'entreprise confondus. Un plan social avec mesures pécuniaires et d'accompagnement a été négocié», souligne Eric Thévenaz, secrétaire régional d'Unia Neuchâtel.

Après Maurice Lacroix (huit licenciements), Ebel et Concord du groupe Movado (22 licenciements) et Zenith en début de cette semaine (24 licenciements), une nouvelle marque dans la région adapte ses effectifs suite à la crise de confiance des marchés. En novembre dernier déjà, Luigi Macaluso, patron du Sowind Groupe qui possède Girard-Perregaux, annonçait quelque peu la couleur dans nos colonnes. «La crise est globale. Ce n'est pas facile pour tout le monde (...) Le réel problème, c'est que nous n'avons aucune visibilité. Il est difficile de comprendre comment ça va évoluer.»

En plein SIHH, la semaine dernière, le même Macaluso restait très évasif dans les colonnes de L'Agefi lorsqu'il répondait à la question de savoir si Girard-Perregaux devrait réduire ses capacités pour passer la récession: «Si cela s'avère nécessaire, oui... Mais nous allons mener une analyse détaillée de la situation.» Apparemment, l'analyse a été très rapidement menée...

Avec JeanRichard, Girard-Perregaux fait partie du groupe Sowind, qui emploie environ 350 personnes, essentiellement à La Chaux-de-Fonds. Son dernier chiffre d'affaires connu, celui de 2006, se montait à 180 millions de francs. En juin dernier, Pinault Printemps La Redoute (PPR) entrait au capital du groupe à hauteur de 23%. Une alliance destinée à trouver du financement nécessaire à la croissance de Sowind.

Cette nouvelle annonce de licenciements dans l'horlogerie ne sera sans doute pas la dernière, comme le prévient Eric Thévenaz. «Il y en aura d'autres ces prochains mois.»

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