Carlos Ghosn reste en prison. Le tribunal de Tokyo a approuvé, hier, la prolongation de la garde à vue du patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, arrêté le 19 novembre à Tokyo, dans le cadre d’une affaire de dissimulation de revenus au retentissement mondial.
Un délai supplémentaire de dix jours a été décidé à la requête du Parquet, ont rapporté les médias locaux, une procédure courante dans le système judiciaire japonais. Nouveau rendez-vous le 10 décembre: d’ici à cette date, les procureurs doivent décider de le libérer sans charges ou de l’inculper. S’il est effectivement mis en examen, il pourrait être placé en détention provisoire ou bien relâché sous caution.
A ce stade, celui qui est toujours dirigeant de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors est soupçonné d’avoir minimisé ses revenus chez Nissan d’un milliard de yens par an (8,6 millions de francs), sur la période d’avril 2010 à mars 2015, dans des...