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Freinée, mais pas arrêtée

29 janv. 2009, 09:11

«Le ralentissement était sensible depuis six mois. Le système d'horaire variable nous a permis d'absorber le choc durant cette période où nous avons fait le dos rond. Mais dans le contexte actuel de l'économie mondiale, nous allons recourir au chômage partiel dès le mois de mars.» Pour Christophe Kipfer, directeur financier de la société chaux-de-fonnière Ismeca Semiconductor, la mesure (notre édition d'hier) permet de conserver le personnel, et partant le savoir-faire de l'entreprise.

«Nous serons également prêts lorsque l'économie redémarrera», ajoute le directeur financier de la société spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes qui vérifient et testent des puces électroniques, leur impriment au laser logo et numéro avant de les emballer.

Le groupe zurichois Schweiter Technologies, propriétaire d'Ismeca Semiconductor, a annoncé mardi que le chômage partiel toucherait 150 collaborateurs des sites de Horgen (ZH) et de La Chaux-de-Fonds dès le mois de mars. Dans la Métropole horlogère, cela concernera environ 50 personnes sur 120 employés. Ismeca Semiconductor n'a procédé à aucun licenciement économique, relève Christophe Kipfer. Quant à l'application du chômage partiel, «nous n'avons pas encore défini dans le détail quel domaine serait concerné», confie-t-il.

Mais si l'activité est réduite, elle n'est absolument pas arrêtée, souligne le directeur financier. Les collaborateurs concernés par le chômage partiel continueront à travailler deux à trois jours par semaine en moyenne. Christophe Kipfer refuse d'ailleurs de se laisser aller au catastrophisme. «Si on ne voit pas encore le bout du tunnel, c'est peut-être parce qu'il y a un petit virage avant la sortie.» /djy

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