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Fin de préventive pour Pierin Vincenz

Son ancien directeur n’est, depuis mardi, plus en prison, mais la banque Raiffeisen risque d’affronter une tourmente samedi.

14 juin 2018, 00:01
ARCHIV ñ ZUR ENTLASSUNG VON PIERIN VINCENZ AUS DER UNTERSUCHUNGSHAFT AM MITTWOCH, 13. JUNI 2018, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG ñ Pierin Vincenz, Vorsitzender der Geschaeftsleitung, spricht an der Bilanzmedienkonferenz der Raiffeisen Gruppe, am Freitag, 27. Februar 2015, am Hauptsitz in St. Gallen. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) SCHWEIZ BANK RAIFFEISEN

Le Parquet zurichois a levé, mardi, la détention préventive de Pierin Vincenz, ancien directeur de la banque Raiffeisen, et de son associé Beat Stocker. L’enquête se poursuit. Samedi, à Lugano, c’est son ancien bras droit, l’actuel CEO de la banque Patrik Gisel, qui jouera son avenir devant l’assemblée des délégués.

Pierin Vincenz (62 ans), directeur de Raiffeisen jusqu’en mars 2016, avait été arrêté le 27 février dernier en même temps que Beat Stocker, ancien directeur de la société de cartes de crédit Aduno, présidée par le Grison jusqu’en juin 2017. Trois autres personnes avaient été interpellées puis relâchées.

Enquête bien avancée

Le Ministère public zurichois enquête depuis décembre pour soupçon de gestion déloyale: les deux principaux prévenus auraient profité de ventes de sociétés en cachant, par le biais de participations non transparentes, qu’ils se trouvaient tant du côté des vendeurs que des acheteurs. Si les trois autres personnes arrêtées...

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