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Fiat et Renault veulent fusionner

Réunis, les deux constructeurs européens peuvent former le numéro trois mondial. Obstacles en vue.

28 mai 2019, 00:01
Workers are seen at the Pomigliano D'Arco Fiat plant, near Naples, Italy, Wednesday, Dec. 14, 2011. Fiat and Chrysler CEO Sergio Marchionne Wednesday heralded a modernized car plant south of Naples as the best in the Fiat-Chrysler system and an example of how Italy can emerge from the financial crisis that is threatening to engulf it. Marchionne was applauded by about 100 workers who temporarily idled production as he strode down the pristine new manufacturing line for the presentation of the new Panda subcompact, which Fiat began producing here last month. (AP Photo/Lapresse)   ITALY OUT ITALIEN FINANZKRISE FIAT

Le constructeur automobile italo-américain FiatChrysler (FCA) et le groupe français Renault paraissent décidés à unir leurs destins. Le premier a annoncé cette intention hier matin tôt, par communiqué. Le second l’a confirmé, aussi par communiqué, quelques minutes plus tard, avant de soumettre l’idée à son conseil d’administration.

Si le projet se réalise, Fiat Chrysler et Renault formeront ensemble le troisième constructeur mondial par le nombre de véhicules fabriqués par an (8,7 millions), le quatrième en termes de chiffre d’affaires annuel (187 milliards de francs en additionnant les deux groupes) et le septième pour ce qui est de la capitalisation boursière (quelque 42 milliards de francs en additionnant la valeur boursière des deux sociétés). Avec le japonais Nissan, dont Renault détient une part minoritaire du capital depuis 1999 (actuellement quelque 40%), l’ensemble peut se hisser aux premières places des marchés automobiles, aussi bien en Europe, qu’en Amérique (Nord et Sud)...

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