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Féminiser sans légiférer

Les patrons veulent davantage de femmes à la tête des entreprises, mais sans quotas. L’Union patronale suisse propose un code de conduite.

09 nov. 2016, 00:57
Hans Hess, Praesident Swissmem, Pierin Vincenz, VR-Praesident Helvetia und Leonteq, Valentin Vogt, Praesident des Schweizerischen Arbeitgeberverbands, Monika Ribar, VR-Praesidentin SBB und Jens Alder, VR-Praesident Alpiq, Goldbach Group und Sanitas an einer Medienkonferenz des Schweizerischen Arbeitgeberverbandes zu Frauen in den Verwaltungsraeten in Zuerich am Dienstag, 8. November 2016. (KEYSTONE/Walter Bieri) SCHWEIZ ARBEITGERBERVERBAND FRAUEN IN DEN VERWALTUNGSRAT

Les femmes sont encore largement minoritaires à la tête des entreprises en Suisse: elles ne sont représentées qu’à hauteur de 16% parmi les membres des conseils d’administration. Pour accroître cette proportion, l’Union patronale suisse a proposé hier un code de conduite, destiné aux recruteurs.

Cette initiative engage les chasseurs de têtes qui l’ont signé à recommander à leurs clients de convoquer au moins une femme à un entretien d’embauche. Pas d’objectifs chiffrés, mais la promesse d’une «progression sensible» d’ici au 7 février 2021, date symbolique marquant les 50 ans du droit de vote des femmes.

Quelques jalons tout de même, comme la volonté que les conseils d’administration de moins de cinq personnes comptent au moins une femme, deux au-delà, précise Valentin Vogt, président de la fédération des patrons.

Eviter le précédent

«Cette initiative relève davantage d’une stratégie politique, que d’une démarche de lutte contre le sexisme», estime Coline de...

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