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ETA sous l'oeil de la Comco pour un possible abus de position dominante

La Commission de la concurrence (Comco) a ouvert une enquête contre la manufacture horlogère ETA, filiale de Swatch Group, pour un possible abus de position dominante. La procédure vise en particulier à vérifier si les marques appartenant au groupe sont privilégiées par rapport aux tiers. Swatch Group juge le moment de l'ouverture de l'enquête «mal choisi», la conjoncture ayant modifié la donne.

15 sept. 2009, 13:27

Une enquête préalable, ouverte en novembre 2008, a mis en évidence des indices selon lesquels ETA pourrait abuser d'un éventuelle position dominante, a indiqué la Comco aujourd'hui dans son communiqué.

Plusieurs plaintes étaient auparavant parvenues au secrétariat de  la Comco. ETA venait d'annoncer à ses clients une augmentation des  prix et une modification des conditions de paiement des mouvements pour l'année 2009.

ETA avait introduit pour ses mouvements mécaniques des hausses de  prix allant jusqu'à 15% selon les modèles. Les clients faisant  partie du géant horloger étaient autant concernés que les externes.

De son côté, Swatch Group juge dans un communiqué publié en début d'après-midi le moment de l'ouverture de l'enquête «mal choisi». Le géant horloger biennois observe que depuis environ une année, en raison de la situation conjoncturelle, la plupart des clients tiers d'ETA ont massivement reporté, voire annulé leurs commandes. Et cela «sans considération pour le personnel et l'infrastructure du Swatch Group, ni les investissements qui ont été faits également chez ETA de façon considérable à la suite de la pression continue de la Comco, en conséquence aux plaintes de tiers», souligne Swatch Group. /ats-réd.

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