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En Italie, pas de vraie rupture en vue

A l’exception de la «flat tax», le nouveau gouvernement reprend les anciennes priorités économiques.

07 sept. 2019, 00:01
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Le «gouvernement de discontinuité» italien, bâti sur une alliance inédite entre les démocrates (centre gauche) et le Mouvement 5 étoiles (M5S, anti-système) et une équipe profondément renouvelée, se serait-il mis d’accord sur un programme économique dans le droit fil du précédent? S’il a été bien accueilli par les marchés, la rupture paraît surtout politique. Certes, il apporte trois modifications essentielles: il enterre la «flat tax» (impôt à taux unique) que voulait imposer le leader de la Ligue Matteo Salvini, et confirme la fiscalité progressive.

Il prévoit de mettre un terme à la réforme des retraites dite «Quota 100», pour améliorer les retraites des jeunes au parcours discontinu. Et il rééquilibre le projet d’autonomie des régions du Nord, par un fonds qui assurera un niveau minimum de services publics dans le Sud.

Un «new deal vert»

La lecture attentive du document, qui synthétise les 29 points du programme du gouvernement...

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