Emmanuel Grynszpan
Le Kremlin peine à mettre ses hommes en ordre de bataille pour la première grande campagne de privatisations depuis dix ans. Rosneft, l’un des deux groupes pétroliers promis à la vente, persistait mercredi à vouloir acheter Bashneft, le second, au grand dam du gouvernement, qui s’échine à combler le déficit budgétaire grandissant.
L’Etat russe prévoit de se séparer complètement le mois prochain de sa participation dans Bashneft, le cinquième groupe pétrolier du pays (4% de la production nationale de brut), tandis qu’il gardera le contrôle de Rosneft, le plus gros producteur de pétrole russe. Sa part de 50% dans Bashneft sera vendue en septembre, tandis que 19,5% de Rosneft seront privatisés. Le Kremlin conservera 50% plus une action de Rosneft.
La bataille principale se déroule actuellement autour de Bashneft. Elle a pris une nouvelle tournure lorsque l’agence Bloomberg a annoncé mardi – en se basant sur des sources...