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«Elles doivent miser sur les rencontres»«Elles doivent miser sur les rencontres»

Le groupe MCH a annoncé hier la fin du Comptoir suisse, à la veille de ses 100 ans. Les recettes des foires ne sont pas toujours bonnes.Le groupe MCH a annoncé, hier, la fin du Comptoir suisse, à la veille de ses 100 ans. Les recettes des foires ne sont pas toujours bonnes.

21 nov. 2018, 00:01
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Pourquoi certains comptoirs rencontrent-ils du succès et d’autres pas? L’avis de François Courvoisier, responsable de l’Institut du marketing horloger de la Haute Ecole Arc, à Neuchâtel.

Avez-vous été surpris par la décision de fermer le Comptoir suisse, la Muba bâloise et la Züspa zurichoise?

J’ai été surpris par le moment choisi pour cette annonce, mais pas sur le fond. Les trois foires subissaient des reculs importants de fréquentation et leur propriétaire, MCH Group, devait prendre une décision à leur endroit: soit les redimensionner, soit tout arrêter. C’est ce dernier choix qui a été opéré. Il est à noter que Baselworld, organisé lui aussi par MCH, est également menacé, mais en raison de la désaffectation de ses exposants.

Quelles sont les raisons de ces échecs? Pourquoi d’autres foires, comme celle du Valais ou le Comptoir gruérien, prospèrent-elles?

C’est avant tout une question culturelle liée à un territoire. La Foire du...

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