EDF prévoit de supprimer au moins 4000 postes sur trois ans sans licenciement, soit 5,8% des effectifs d'EDF SA. Ces réductions d'effectifs, entre 2016 et 2018, représentent plus du double des suppressions initialement annoncées par l'électricien.
Une source syndicale a fait part vendredi à l'AFP de "4000 à 5000" suppressions de postes, une deuxième source syndicale a évoqué "4100" suppressions. Interrogé, EDF n'a pas fait de commentaire.
Elles doivent être abordées jeudi prochain lors d'un comité central d'entreprise d'EDF SA (environ 68'000 salariés selon les syndicats) et se feront par le biais des non-remplacements, de départs à la retraite ou des départs anticipés.
En décembre, les syndicats avaient protesté contre la suppression annoncée de "1500 à 2000 postes" d'ici à 2018.
Pour le jour du CCE jeudi, un appel à la grève est déjà lancé par les syndicats CGT, FO et CFE-CGC pour protester notamment contre ces réductions d'effectifs.