Il est 7 heures 30 ce jeudi 31 octobre aux Ponts-de-Martel lorsque Audrey El Hayek, agricultrice bio exploitant avec son mari le domaine de l’Aurore, à Cernier, mène plusieurs de ses bêtes, dont un veau, à l’abattoir. Objectif de la journée, préparer la viande dans la boucherie de Mederick Mesko, également sise aux Ponts-de-Martel.
Le boucher vient de se faire certifier «bio». Ce qui l’oblige à respecter un cahier des charges spécifique. «Séparation avec les viandes conventionnelles lors de la préparation, interdiction des colorants et des exhausteurs de goût, utilisation obligatoire d’épices bio, le cas échéant (dans les saucisses, par exemple)», résume Mederick Mesko.
Les critères du bio étant respectés tant pour l’élevage que pour la transformation de la viande, les produits peuvent être vendus avec le label. C’est nouveau, et c’est capital, car faute de transformateurs de viande certifiés, beaucoup de viandes produites par les paysans bio du canton...