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Recrutement: place au sourcing, au matching et au personal branding

Il n’y a pas si longtemps encore, entrer dans une entreprise à 14 ans pour n’en ressortir qu’à l’âge de la retraite était considéré comme normal. Aujourd’hui, compter plusieurs postes dans sa carrière, voire plusieurs métiers, est devenu la norme. Face à ces défis, le secteur du recrutement s’est métamorphosé. Plongée dans un monde où réseaux sociaux, fouilles de données et intelligence artificielle sont les nouveaux jouets des recruteurs 4.0.

27 mai 2021, 11:30
Marielle Carsignol, associée chez Alphom, cabinet de recrutement neuchâtelois actif dans la recherche de talents locaux et internationaux.
Cet article appartient à la série «Recrutement: sourcing, intelligence artificielle et agilité» Retrouvez ici tous les articles.

Les CV sur papier et lettres de motivation manuscrites pour répondre à l’annonce publiée dans la «Feuille d’avis» semblent faire partie d’une autre époque. Le recrutement 4.0 prend de l’ampleur, tant dans les agences de placement qui visent le volume, que dans les cabinets de chasseurs de têtes en quête de la perle rare.

L’avènement du télétravail ouvre en outre de nouveaux horizons géographiques pour tous. Selon le baromètre de Manpower, 57% des employeurs prévoient de faire perdurer le télétravail après la pandémie, en partie du moins. Les zones périphériques, à l’instar de Neuchâtel, pourraient profiter de cette redistribution des cartes.

«CVthèques»

La métamorphose des processus de recrutement est donc en marche. Du e-recrutement avec des «CVthèques» disponibles au compte-gouttes pour les employeurs, on est passé au flux des réseaux sociaux professionnels...

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