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Quand Autodesk quitte Neuchâtel, c’est «prends l’oseille et tire-toi»

En 2018, le géant de la conception assistée par ordinateur prenait ses cliques et ses claques, direction l’Irlande et Singapour. Si la fermeture expéditive a laissé des traces, le management «moderne» de l’entreprise est loin de ne laisser que de mauvais souvenirs.

27 déc. 2018, 05:30
Un robot décapsule une bouteille de bière lors de la première édition en Suisse de la "Design Night". C'était à l'occasion du 25me anniversaire d'Autodesk en Suisse, le 20 octobre 2016 à Neuchâtel.

Alors que les familles neuchâteloises entament les préparatifs pour les Fêtes, à fin novembre 2017, la direction d’Autodesk à Neuchâtel convoque ses 232 employés. C’est un coup de massue qui les attend. Le constructeur de logiciels annonce qu’il quittera le canton courant 2018.

A lire aussi : Autodesk confirme la fermeture du site de Neuchâtel

Attirée par d’importants rabais fiscaux accordés pour relancer et diversifier l’économie de l’Arc jurassien après la crise horlogère des années 1970, Autodesk a installé son quartier général européen à Neuchâtel en 1991.

La boîte jouit d’une réputation d’employeur modèle, attire des cerveaux de l’Europe entière, multilingues pour la plupart, et sert des salaires généreux. Fin 2016, elle convie le public, et les autorités cantonales, à la Case à chocs. La salle de concert est remplie de gadgets hi-tech. Un robot sert des bières pour célébrer 25 ans d’une «histoire d’amour sans nuages» entre le groupe...

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