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Neuchâtel: Unia veut forcer Johnson & Johnson à négocier

Alors que la multinationale américaine a annoncé la délocalisation de plus de 300 postes, le syndicat Unia veut contraindre l’entreprise à négocier le sauvetage de tout ou partie des emplois neuchâtelois ainsi qu’un plan social.

07 févr. 2021, 16:40
Le site de Johnson & Johnson à Neuchâtel.

La restructuration annoncée par Johnson & Johnson échauffe les esprits. Les assemblées du personnel organisées vendredi par Unia n’ont pas été suffisamment courues pour permettre au syndicat de décrocher un mandat de négociation.

L’organisation remettra le couvert ce mardi, y compris en ligne, pour permettre à un maximum d’employés d’assister aux réunions. Le temps presse, car de son côté, la multinationale veut régler l’affaire avant jeudi 11 février. Unia propose de représenter les employés, afin de demander, de toute urgence, une prolongation des négociations.

Johnson & Johnson, dont l’action a gagné 37% depuis mars 2020, veut délocaliser jusqu’à 320 emplois du canton de Neuchâtel au Mexique, après avoir annoncé 14,7 milliards de dollars de bénéfices pour l’an dernier.

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Prolonger la consultation

Dans ce contexte, le syndicat Unia tente de reprendre...

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