Passer la frontière française avec son salaire dans la poche, acheter des euros dans un bureau de change et les apporter à sa banque, c’est une pratique encore très répandue parmi les travailleurs frontaliers.
Les Français employés en Suisse qui possèdent un compte en banque dans chacun des deux pays peuvent aussi effectuer des transferts interbancaires, parfois automatiques. C’est la méthode la plus simple, mais pas la moins chère: de tels transferts impliquent des frais et des taux moins avantageux que ceux des bureaux de change.
Ce secteur évolue toutefois grâce aux services en ligne comme N26, Revolut ou Transferwise. Des «néobanques» ou des bureaux de change en ligne qui, tous, revendiquent des taux inférieurs à ceux pratiqués par les banques classiques.
Difficile de dire cependant si les habitudes des frontaliers changent vraiment: aucune des principales organisations actives dans la coopération transfrontalière n’a pu fournir un tableau précis des pratiques...