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Licenciements chez Johnson & Johnson: Unia veut prolonger le délai de consultation

Après l’annonce d’importants licenciements dans quatre filiales de Johnson & Johnson à Neuchâtel et Marin, le syndicat Unia réagit et demande à la multinationale de prolonger la consultation.

03 févr. 2021, 17:57
La semaine dernière, Johnson & Johnson annonçait le futur licenciement de 320 personnes dans ses locaux de Neuchâtel (photo) et Marin.

La section neuchâteloise du syndicat Unia appelle le groupe américain Johnson & Johnson (J&J) à respecter le droit à la consultation après l’annonce de son intention de supprimer quelque 320 emplois. Elle exige une prolongation du délai de consultation actuellement fixé au 11 février.

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Durant le processus de consultation, les salariés peuvent soumettre des propositions qui permettraient d’éviter les licenciements ou d’en limiter le nombre et d’en atténuer les conséquences. A ce stade, aucune mesure n’a été prise pour en prolonger le délai, affirme le syndicat dans un communiqué publié mercredi.

Licenciements «choquants»

Le syndicat en appelle à l’instauration d’un dialogue constructif, «digne de la tradition du partenariat social helvétique», avec la direction de Johnson & Johnson dans l’intérêt de toutes les parties. Pour définir la suite de son action, il va réunir le personnel dans le cadre d’une assemblée extraordinaire ce vendredi.

Unia a qualifié de «choquants» ces licenciements dans un secteur peu touché par la crise du Covid et avec de bonnes perspectives. Le groupe J&J envisage de transférer des lignes de production de ses filiales Ethicon et Medos basées dans le canton de Neuchâtel.

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