Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Licenciements chez Johnson & Johnson: le syndicat Unia, scandalisé, en appelle au canton

Alors que l’entreprise annonce la prolongation de la consultation d’un jour, le syndicat y voit un «manque de respect flagrant» des collaborateurs et des partenaires. Un appel est lancé au canton, afin de mettre tout le monde autour d’une table.

10 févr. 2021, 12:52
L'usine de Johnson & Johnson à Puits-Godet, sur les hauts de Neuchâtel.

Les fronts se tendent autour des licenciements annoncés chez Johnson & Johnson, à Neuchâtel et Marin. L’annonce d’une prolongation d’un seul jour de la période de consultation (délai fixé à ce vendredi au lieu de ce jeudi), fait bondir le syndicat Unia, que la direction de l’entreprise refuse de rencontrer.

A lire aussi: Johnson & Johnson: jusqu’à 320 emplois menacés à Neuchâtel et Marin

Pour le syndicat, «Les témoignages issus des nombreux échanges avec les employés du groupe depuis l’annonce des licenciements font froid dans le dos». Unia parle «d’actions d’intimidation pour dissuader toute émergence de mobilisation interne» et de «contournement des dispositions légales».

L’annonce d’une prolongation par la direction du groupe d’un jour de la période de consultation, décrite comme «alibi» par le syndicat, est pour Unia, «un manque de respect flagrant vis-à-vis des collaborateurs», y compris des travailleurs temporaires, qui n’auront «certainement pas accès aux indemnités de départ, alors que certains sont là depuis de nombreuses années».

«Un plan social doit être négocié»

«Le groupe est tenu d’appliquer le Code des obligations: un plan social doit être négocié. Johnson & Johnson se moque manifestement du partenariat social cher à notre pays. La paix du travail est pourtant l’une des raisons qui fait que ce type d’entreprise vient s’installer en Suisse», continue le syndicat.

A lire aussi: Neuchâtel: Unia veut forcer Johnson & Johnson à négocier

Face à cette situation, Unia demande l’intervention du Conseil d’Etat. Il souhaite qu’une rencontre urgente entre les autorités, la direction et les syndicats puissent se tenir. «La direction doit s’expliquer sur ses méthodes et respecter le droit des salariés de s’exprimer.»

Votre publicité ici avec IMPACT_medias