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Les Neuchâtelois se mettent à «l’investissement d’impact». Innovation radicale ou nouveau chic?

Vous ne voulez pas que vos économies servent à financer l’extraction de pétrole et la vente d’armes? Dites bonjour à «l’investissement d’impact». De nouveaux placements revendiquent un effet positif des activités financières. Ils restent minoritaires.

30 juin 2019, 16:02
Désormais, faire travailler ses économies ne passe plus forcément par des investissements qui ruinent l'environnement.

Les banques proposent de plus en plus de placements qui assurent un impact environnemental et social positif. Ces «investissements d’impact» ne sont plus réservés aux clients de la Banque alternative, pionnière en la matière. Les institutions financières classiques en proposent désormais toutes, dans un contexte où la «finance durable» se popularise.

L’association suisse pour la finance durable (ASD) indique dans son rapport 2018 une forte croissance du secteur. En 2017, ce sont près de 400 milliards de francs qui ont été investis dans des fonds durables. Colossal… Mais relativement marginal. «Le montant des fonds durables correspond maintenant à environ 8,7% de l’ensemble du marché suisse des fonds», indique le rapport.

Un fonds «durable», c’est quoi?

Le principe le plus «basique» de l’investissement responsable, c’est d’exclure tout investissement dans les titres (actions, obligations…) qui soutiendraient une activité délétère pour l’environnement ou les populations. Les banques cantonales proposent par exemple, via Swisscanto,...

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