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Le nouveau chef horloger de Bulgari en confiance pour 2019

Antoine Pin, le nouveau directeur de la division horlogerie de Bulgari, se dit confiant pour l’année 2019, malgré la baisse des ventes à Hong Kong.

16 oct. 2019, 15:11
Bulgari compte 300 collaborateurs sur trois sites de production horlogers: à Neuchâtel, au Sentier et à Saignelégier.

Le nouveau directeur de la division horlogerie de Bulgari, Antoine Pin, compte dans un premier temps augmenter davantage la visibilité des garde-temps de la marque. Les nouveaux modèles lancés devraient pour leur part permettre à la manufacture de Neuchâtel de terminer l’année sur une note positive, malgré le déclin de Hong Kong

«Nous souhaitons mieux faire connaître nos collections telles qu’Octo, Lucea et Serpenti qui jouissent déjà d’une forte identité», a déclaré à AWP celui qui a repris les rênes du secteur horloger début septembre.

Soulignant le travail «remarquable» réalisé au niveau de la constitution des collections ces dernières années, l’ancien directeur marketing de Zenith compte maintenant mettre sous les projecteurs les modèles développés.

«Mieux faire»

«Nous pouvons mieux faire», en termes de communication et marketing, a-t-il affirmé sans souhaiter détailler les montants qu’il comptait allouer à cet objectif.

Bulgari, bien que présent avec environ 300 collaborateurs sur trois sites de production horlogers à Neuchâtel, au Sentier et à Saignelégier, est en effet davantage connu pour sa joaillerie, principale source de revenus de la filiale de LVMH.

La manufacture horlogère, dont le cœur de métier oscille dans la gamme de prix de 5000 à 30’000 francs, inaugurera par ailleurs en novembre à Saignelégier son nouveau site d’habillage, dans lequel «plusieurs millions de francs» ont été investis.

Confiant pour 2019

«A l’exception de Hong Kong, nos chiffres sont globalement plutôt bons», a poursuivi l’ancien collaborateur de Tag Heuer. Et de préciser que la croissance de la division horlogère de Bulgari est légèrement meilleure sur les neuf premiers mois de 2019 que celle des exportations horlogères suisses. Ces dernières ont augmenté de 1,9% sur un an à 14,1 milliards de francs.

«A Hong Kong, nous avons clairement une réduction du trafic, même si nous voyons une certaine résistance», a dit M. Pin. Tout en observant «un trafic intéressant» en Chine continentale, le patron s’est toutefois refusé de conclure sur un transfert des ventes de Hong Kong vers la Chine: «On évite de tirer des conclusions sur Hong Kong pour le moment», a-t-il soutenu.

Le Japon, la Grande Chine (y compris Hong Kong) ainsi que les Etats-Unis représentent les trois principaux marchés de Bulgari.

Si l’environnement géopolitique ne venait pas à se détériorer, le responsable s’est aussi déclaré confiant de terminer l’année sur une croissance, grâce notamment au récent lancement de la Serpenti Seduttori et de l’Octo Chronographe. «Nous avons de très bonnes ventes avec ces nouveaux modèles», a relevé M. Pin.

Réseau de distribution équilibré

Le Français ayant officié une grande partie de sa carrière pour LVMH s’est par ailleurs déclaré satisfait du réseau actuel de distribution des montres Bulgari, constitué d’un peu moins de 1000 points de vente. «C’est un bon nombre, et nous ne souhaitons pas le réduire», a-t-il assuré, non sans signaler qu’il pouvait y avoir de légères modifications dans certains marchés.

Il a en outre mis en exergue l’importance de la collaboration avec les détaillants. «Ce sont des acteurs clés pour notre succès, et on peut très bien vivre ensemble», estime-t-il.

En mars dernier, en marge de Baselworld, le directeur général (CEO) de Bulgari, Jean-Christophe Babin, avait pour sa part affirmé à AWP que l’entreprise envisageait de réduire ses points de vente à environ 600 d’ici deux ans.

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