Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La «grande gueule» Alain Marietta quitte la présidence de la CNCI

Elu en 2013 à la tête de l’organisation patronale neuchâteloise, le patron de Metalem passe la main. La classe politique salue un homme ouvert au dialogue, malgré son caractère bien trempé.

09 juil. 2021, 05:30
Alain Marietta quitte son siège de président de la CNCI, mais ne quitte pas la chambre pour autant: il pilotera une nouvelle commission politique chargée de faire le lien avec le Château.

«Je suis satisfait et heureux. Mais j’ai aussi un peu de vague à l’âme. J’aurais bien continué un peu…» Elu à la présidence de la CNCI (Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie) en 2013, Alain Marietta, 71 ans, passe le flambeau. A son successeur, Emmanuel Raffner, il conseille d’écouter les gens, de les respecter et de ne pas s’arrêter aux étiquettes.

A lire aussi : Emmanuel Raffner: «Préparons le canton de Neuchâtel pour 200 000 habitants»

Une méthode qui lui a plutôt bien réussi: de la droite à la gauche de l’éventail politique, on retient son côté «grande gueule», selon sa propre formule, mais aussi son sens du dialogue.

Administrateur de la société Metalem au Locle, Alain Marietta dit de lui qu’il est «le plus exotique» des présidents de la CNCI: «J’ai toujours eu de la peine à ne pas dire ce que je pense, concède-t-il d’entrée. Mais en...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias