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L’horlogerie tente le confinement

Le secteur horloger se retrouve dans une situation économique tendue à cause de l’effondrement de la demande. Il doit désormais lutter contre ce virus qui menace de stopper les ateliers.

12 mars 2020, 19:44
Siège de Bulgari à Neuchâtel, en fevrier 2019.

Les horlogers neuchâtelois sont voyageurs, c’est bien connu. C’est notamment le cas de Bulgari. En janvier 2020, les voyages vers la Chine sont interdits au sein du groupe LVMH. Mais ce n’est que le début des ennuis. Le siège neuchâtelois de Bulgari comprend aussi des activités joaillières. La production de bijoux, elle, se déroule dans le Piémont, avec des forces de travail notamment issues de la Vénétie toute proche. La marque italienne s’est donc trouvée directement dans l’œil du cyclone dès l’apparition des premiers cas italiens.

Robin Duport est responsable santé et sécurité chez Bulgari en Suisse. Il témoigne: «De nombreux services de support comme le développement ou la qualité sont amenés à des échanges réguliers avec l’Italie du Nord, sans parler des dirigeants du groupe qui sont souvent en route. Dès le début, nous avons donc segmenté l’entreprise pour bien contrôler les flux de personnel.»

Bulgari a aussi imposé...

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