La crise sanitaire a bel et bien grippé l’horlogerie. L’une des premières à en pâtir, c’est l’entreprise chaux-de-fonnière Greubel Forsey. Stephen Forsey, cofondateur, a confirmé ce lundi à «ArcInfo» un témoignage faisant état de licenciements au sein de la prestigieuse maison installée au Crêt-du-Locle.
L’entreprise s’est séparée de douze personnes: huit personnes au sein des équipes de Greubel Forsey, et quatre personnes chez CompliTime, société sœur chargée du développement des complications horlogères. En tout, les deux sociétés occupent 110 personnes. «Nous regrettons de devoir prendre de telles mesures, et nous nous engageons à accompagner le mieux possible les collaborateurs qui en subissent les conséquences», déclare Stephen Forsey.
«Ce sont des personnes et des compétences de grande valeur dont nous devons nous séparer», poursuit l’horloger. «La crise sanitaire a eu des conséquences économiques dévastatrices sur tous les secteurs de l’économie, y compris l’horlogerie.»
De fait, l’activité de Greubel Forsey s’est arrêtée...