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L’Arc jurassien doit s’unir autour du swiss made

Faut-il créer une marque «Arc jurassien» pour vendre l’industrie de la précision? Au Siams, les cantons disent plutôt non.

19 avr. 2018, 00:01
Siams 2018. .photo Stephane Gerber/Bist

L’Arc jurassien existe-t-il? Cette question identitaire intrigue les industriels: on se demande, au sein des entreprises de la microtechnique, si le territoire de l’Arc jurassien est intrinsèquement porteur des valeurs qu’ils aimeraient mieux communiquer à leurs clients partout dans le monde: précision, qualité, innovation, travail bien fait.

L’enjeu peut se résumer ainsi: pourrait-on créer une marque «Arc jurassien» pour qu’à terme, un chinois, un Texan ou un Australien soit d’accord de payer plus pour un produit provenant de la région? C’était l’objet de la conférence organisée lors du cocktail donné par les cantons de Neuchâtel et du Jura en l’honneur des exposants au Siams, le salon des moyens de production microtechniques.

Une fraction de confetti

La piste du «marketing territorial» est en vogue: la capitale des Pays-Bas se vend sous l’appellation I’Amsterdam (Je suis Amsterdam), le Südtyrol décline ses montagnes sur les logos d’entreprises et de produits.

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