Combien d’employés seront finalement sur le carreau chez Johnson&Johnson? Difficile à dire. L’entreprise semble avoir opposé une fin de non-recevoir au syndicat Unia, qui avait appelé l’Etat à intervenir en médiateur. Le géant des medtech, dont quatre sociétés sont actives dans le canton, a annoncé 320 licenciements en janvier.
Le syndicat Unia avait demandé à l’Etat de proposer une rencontre avec l’entreprise: «L’Etat a bien invité Johnson&Johnson, mais le groupe a confirmé qu’il ne voyait pas l’utilité d’une rencontre», indique Silvia Locatelli, secrétaire régionale d’Unia Neuchâtel.
La syndicaliste estime que l’entreprise s’est donc dérobée à ses obligations de consulter les employés: «Nous demandons à l’Etat de constater ces manquements, et nous attendons de pouvoir consulter le rapport qui devrait normalement être remis au Canton à l’issue de la procédure de consultation.»
L’histoire devra-t-elle s’arrêter là? Pas forcément: «Les employés ont eu apparemment beaucoup de pression pour accepter les conditions de...