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Horlogerie: pour ce chercheur neuchâtelois, l’effet de la pub est mesurable

L’horlogerie suisse dépense plus de six milliards de francs en publicité chaque année. Un chercheur regrette qu’elle ne soit pas plus regardante sur l’effet des campagnes marketing.

07 déc. 2018, 19:51
Olivier Kennedy (Enigma) et Dorian Zbinden (Cisel), lors d'un débat mené par Valère Gogniat ("Le Temps"), lors de la 22e Journée internationale du marketing horloger à La Chaux-de-Fonds.

Une entreprise qui investit dans la publicité s’attend à en récolter le fruit, par une augmentation de ses ventes auprès du public visé par une campagne. Des attentes vagues rarement confirmées par des éléments factuels solides.

La 22e Journée internationale du marketing horloger (JIMH), qui s’est tenue jeudi à La Chaux-de-Fonds, a pourtant montré qu’il existait désormais des moyens techniques pour mesurer plus précisément l’impact d’une campagne publicitaire.

C’est ce que soutient en tout cas Julien Intartaglia. Ce docteur en sciences de la communication, professeur à la Haute école de gestion Arc à Neuchâtel, utilise les acquis des neurosciences pour mesurer l’effet des publicités sur le comportement des consommateurs.

Ces mesures reposent notamment sur deux outils: des caméras qui suivent les yeux d’un sujet et un dispositif non-invasif d’électroencéphalogramme, qui mesure les champs électriques émis par certaines zones du cerveau. Des recherches ont établi une relation entre certaines données ainsi...

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