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Horlogerie: «Le chômage partiel a agi comme un couvercle»

Dans l’horlogerie, assommée par le Covid-19, le déconfinement s’annonce compliqué. Mais pour le syndicaliste Raphaël Thiémard, chargé de la branche chez Unia, «il ne faut pas céder à la facilité qui consiste à prédire une catastrophe».

05 juin 2020, 11:58
Des manifestants d UNIA devant le siege de l'usine Mikron a Boudry.

Boudry, 24.08.09
PHOTO DAVID MARCHON

Fin mai, il n’y avait plus de site de production horlogère à l’arrêt pour raisons sanitaires. Ils avaient repris leur activité ou n’avaient jamais cessé de tourner, mais au ralenti, au bénéfice du chômage partiel. A moins d’un décollage immédiat et tonitruant du secteur, des licenciements pourraient succéder aux mesures de réduction des horaires de travail.

Inquiet notamment pour les plus petites entreprises et les sous-traitants, le syndicaliste Raphaël Thiémard, responsable national de la branche horlogerie et microtechnique d’Unia, s’attend à un automne difficile sur le plan de l’emploi.

Plusieurs marques horlogères ont annoncé avoir redémarré leur production. Comment se passe la reprise du point de vue syndical?

A ma connaissance, il n’y a plus d’entreprises horlogères fermées en raison de la pandémie. La grande majorité fonctionne, mais avec des effectifs réduits. Quelques-uns ont beaucoup de travail, parce qu’ils ont des commandes en retard à honorer, notamment. Mais une part...

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