Vous avez ressuscité l’œuvre de l’un des pionniers majeurs de la précision chronométrique du 18e en créant, en 2015, la Chronométrie Ferdinand Berthoud. Quelles ont été vos motivations?
Le projet est tout d’abord né d’une passion. J’ai découvert l’œuvre de Ferdinand Berthoud quand j’ai décidé de compléter le musée d’horlogerie L.U.CEUM de Chopard, à Fleurier, dans lequel toute une partie est dédiée aux chronomètres. Lors de mes recherches, j’ai découvert cet horloger natif du Val-de-Travers et j’ai littéralement été fasciné par son histoire et son travail. Si bien que j’ai tout d’abord acquis quelques pièces anciennes. Et je me suis ensuite rapidement demandé à quoi ressemblerait son œuvre sous une forme contemporaine.
Quelles montres Ferdinand Berthoud aurait-il pu concevoir en vivant à notre époque? Apporter une première réponse a été un travail de longue haleine. Nous avons racheté le nom en 2006. Neuf ans plus tard, nous présentions la première...