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Comment l’hôtellerie de luxe neuchâteloise affronte la crise

Les Suisses qui ont découvert Neuchâtel en masse cet été ont sauvé la saison des deux palaces du littoral que sont le Beau-Rivage et le Palafitte. Mais l’hiver sera rude, notamment à cause du télétravail. Voici comment les établissements comptent faire face.

01 nov. 2020, 19:28
Les hôtels neuchâtelois (ici le Palafitte) doivent faire avec moins de tourisme d'affaires. Ils devraient en partie compter, en revanche, sur la nouvelle réputation touristique de Neuchâtel en Suisse.

Le Beau-Rivage, à Neuchâtel, est forcé par le Covid-19 à revoir son modèle d’affaires. Son directeur, Marc Landert, doit désormais remédier à l’absence des voyageurs professionnels et trouver d’autres clients.

Cet été, les touristes suisses sont venus en nombre. Certains jours, les salles où se déroulent habituellement séminaires feutrés et signatures de contrats juteux étaient pleines à craquer… de vélos électriques.

Le patron s’en réjouit: «C’est la première fois que l’hôtel compte autant de clientèle de loisirs». Il s’agit désormais de convertir ces nouveaux venus en clients réguliers.

Composer avec le télétravail

Le secteur restauration prend aussi de l’importance pour l’établissement, y compris dans l’idée d’attirer la clientèle locale. Car pour le tourisme d’affaires, l’horizon se complique. Le taux d’occupation, qui approche habituellement le 50% sur l’année, se situe en 2020 autour des 35% sans compter la fermeture durant le semi-confinement.

Le Beau-Rivage, habituellement, c’est 70% de clientèle d’affaires. Et...

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