C’est un peu l’arbre généalogique des entreprises neuchâteloises, avec son petit côté aristo. «Entreprises neuchâteloises, entre continuité et renouvellement», vient de paraître dans la collection des cahiers de l’Institut Neuchâtelois.
Une équipe de chercheurs, issus pour la plupart de l’Institut d’histoire de l’UniNe et de l’Institut du marketing de la HE Arc, s’est penchée sur les entreprises locales, essentiellement familiales, jugées «les plus significatives».
Des inconnues mondialement connues
Dans cet ouvrage très éclairant sur la démographie entrepreneuriale du canton, on croise des dynasties, des intrigants, des enfants prodigues et des agents perturbateurs. Certains pratiquent le même commerce depuis des générations. D’autres ont transformé leur domaine pour donner une tournure nouvelle aux traditions locales. Beaucoup sont présents sur les marchés internationaux.
On y croise par exemple la famille Grosjean et ses aïeux, qui font tourner les pressoirs du Château d’Auvernier depuis la nuit des temps, ou presque.
Mais aussi Etel, qui...