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Cernier: en dépit du coronavirus, la filature Laines d’ici tire son épingle du jeu

Trois ans après son ouverture, la filature Laines d’ici tire un bilan positif. Le semi-confinement a-t-il incité les gens à se mettre au tricot? Malgré la crise, la production de travail à façon a doublé dans les locaux situés sur le site d’Evologia, à Cernier.

21 janv. 2021, 12:00
Tri, feutrage, cardage, filage: la matière première est travaillée de A à Z à la filature, explique Coraline Sandoz, présidente de l'association Laines d'ici.

La filature Laines d’ici a réussi à tirer son épingle du jeu, en dépit du coronavirus. Depuis qu’elle a pris ses quartiers, en novembre 2017, sur le site d’Evologia à Cernier, elle n’a jamais cessé de fonctionner. «L’année 2020 a été bonne. Nous avons doublé le travail à façon (réd: l’éleveur apporte sa laine, transformée en pelotes)», se réjouit Valérie Thiébaut, vice-présidente de l’association Laines d’ici.

Sur les quatre tonnes de matière première récoltées annuellement à travers l’Arc jurassien, la production de laine travaillée à façon a effectivement grimpé en flèche, passant de 500 kg, à l’automne 2019, à une tonne. Les produits finis ont aussi augmenté, de 500 à 700 kg. Le reste est vendu à l’entreprise Fiwo, qui l’utilise pour l’isolation des bâtiments.

Depuis son ouverture, la filature collabore avec une soixantaine de bergers de l’Arc jurassien. Photo: Lucas Vuitel

Production 100% locale

Une telle croissance n’est pas...

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