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Alain, chômeur neuchâtelois sans indemnités: «Nous voulons revivre et cesser de survivre»

Alain Liverpol, cuisinier de 56 ans, ne touche pas de chômage pour des raisons administratives. Son cas démontre que la nature de la crise sanitaire limite l’accès aux aides pour les travailleurs précaires. Pour l’Association d’aide aux chômeurs, il y a urgence à agir.

15 avr. 2021, 16:30
Alain Liverpol raconte comment la crise sanitaire l'a entrainé dans la précarité

Pour certains, la crise sanitaire, c’est le manque de sorties. Pour Alain Liverpol, cuisinier de 56 ans, c’est le chômage depuis juillet 2020, sans aucune indemnité. «Une spirale terrible. Je me suis séparé de la maman de mon fils. J’ai laissé mon appartement et je suis retourné chez ma mère.» Et les indemnités de chômage? «C’est vrai: assommé par la situation, je n’ai pas fait tout ce qu’il fallait pour être indemnisé. Il me manque des papiers. Je les réclame à d’anciens employeurs». Pas facile, étant donné que les établissements sont fermés.

C’est l’ADC (Association de défense des chômeurs), qui a demandé à Alain Liverpol de témoigner de sa situation devant la presse, vendredi. L’organisation vient d’écrire au conseiller fédéral Guy Parmelin pour lui demander une nouvelle prolongation des indemnités de chômage. «L’administration a fait un énorme travail, il faut l’admettre. Mais le public n’a pas conscience de la gravité...

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