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Afra Kane: «Je ne veux pas être rattachée à une couleur de peau»

Elle est d’origine nigériane mais est née et a grandi en Italie; elle fait de la Soul mais a commencé la musique par du classique: depuis deux ans à Neuchâtel, Afra Kane n’aime pas les catégories. Récit d’une longue conversation avec une personnalité sensible et attachante, qui n’a pas la grosse tête et qui pose un regard très lucide sur les nombreuses cultures et sociétés qu’elle a déjà fréquentées.

26 nov. 2020, 10:06
Après l’Angleterre, le pays de Galles et Genève, Afra Kane s’est installée depuis deux ans à̀ Neuchâtel.

Neuchâtel, terreau pour les chanteuses soul? Après Tiza Brown et Florence Chitacumbi, une génération plus tard voici Afra Kane, gagnante du prix de la meilleure soliste au Montreux Jazz Talent Awards. Une belle histoire très internationale pour une chanteuse invitée ces jours à la Montreux Jazz Academy pour côtoyer des pointures mondiales comme le mythique guitariste John McLaughlin, les musiciens de Snarky Puppy et la chanteuse China Moses.

Votre histoire, c’est deux continents, trois pays et une arrivée… à Neuchâtel!

Oui! Mes deux parents sont Nigérians – des Igbos, l’une de trois ethnies principales du pays. Ils ont émigré en Italie et je suis née à Vicenza, une très belle ville entre Vérone et Padoue. J’ai vécu là-bas jusqu’à̀ la fin du collège: ma langue et ma culture sont principalement italiennes, ce qui m’a valu et me vaut encore quelques problèmes.

A la fin du collège, je suis partie pour...

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