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Dix ans que la BCN offre un tremplin aux start-up

Le Prix BCN Innovation porté par la Banque cantonale neuchâteloise soutient depuis une décennie des jeunes pousses prometteuses. Avec des retombées bénéfiques en termes d'emplois et de chiffres d'affaires.

19 oct. 2018, 16:30
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Onze lauréats, 166 candidatures, plus de quatre millions de francs versés aux jeunes pousses primées… Des chiffres qui reflètent l’envergure du Prix BCN Innovation, dix ans cette année. La distinction 2018 sera décernée lors d’une soirée le 25 octobre à l’Usine électrique, à La Chaux-de-Fonds. On découvrira alors qui, des trois finalistes, deviendra le 12e lauréat (il y en avait eu deux en 2012 et 2016).

Précurseur à sa création, le Prix BCN Innovation demeure  parmi les plus importants de Suisse, avec une dotation de 300'000 francs, et ceci malgré la multiplication des récompenses pour les PME créatives.

Le prix est né dans le sillage du 125e anniversaire de la Banque cantonale neuchâteloise, en 2008. Le conseil d’administration voulait accroître son soutien à l’innovation. 

Accélérateur d’innovation

Mais comme les jeunes pousses ne remplissent souvent pas les conditions pour obtenir un soutien bancaire classique, la BCN a créé un Fonds pour l’innovation économique et scientifique afin d’organiser le prix. L’idée était d’offrir un accélérateur d’innovation aux porteurs de projets prometteurs», expose Manuela Surdez, présidente du conseil d’administration de la BCN depuis 2011. La récompense vise à agir «comme un tremplin pour les concepts innovants pour qu’ils puissent contribuer à leur tour au cercle vertueux de la création de valeur et d’emplois». En termes d’emplois justement, les retombées se révèlent bénéfiques. Un sondage mené auprès des entreprises primées montre qu’en moyenne, elles ont doublé leurs effectifs depuis l’obtention de leur récompense.

Les perspectives s’avèrent prometteuses elles aussi, dans la mesure où les lauréats projettent la création de plus de 300 emplois à l’horizon 2027. Ils ont, dans l’ensemble, doublé leur chiffre d’affaires et pu bénéficier d’un gain de crédibilité, vis-à-vis des actionnaires et des partenaires.

L’effet du prix sur la notoriété et la visibilité est également précieux car très souvent, l’obtention du Prix BCN Innovation met les lauréats dans une excellente position pour décrocher de nouveaux soutiens. De plus, le prix a contribué à porter les couleurs du canton au-delà de ses frontières. Dernier exemple en date, Coat-X, l’un des deux gagnants de l’édition 2016, a été inscrit cette année au palmarès des 100 start-up qui comptent en Suisse. 

Signal positif des lauréats

«Ce qui est fabuleux, c’est qu’à une exception près, tous les gagnants du Prix BCN Innovation poursuivent leur développement. Sachant que les start-up sont fragiles à leurs débuts et que toutes ne survivent pas, c’est un signal très positif», réagit Manuela Surdez. «Certains lauréats rencontrent des succès importants, d’autres un peu moins, ce n’est évidemment pas facile pour tous.» Elle se dit reconnaissante à l’égard du jury, présidé par le professeur Yves Perriard. Vu l’importante dotation du prix, le processus de sélection rigoureux se décline en trois tours. A la première étape, les participants (dix-sept cette année) doivent présenter un résumé de leur projet. Les auteurs retenus sont invités à remettre un dossier complet, lesté d’un business plan.

Ceux qui sont sélectionnés après ce 2e round sont conviés à exposer leur projet face au jury. «Certaines années, un dossier sort du lot. D’autres fois, la sélection est plus ardue», commente la présidente. «Le travail des jurés n’est pas facile, mais ils font toujours preuve d’engagement et de professionnalisme!» «Le milieu de l’innovation est très particulier, il se modifie rapidement. Cela nous oblige à nous repositionner et à nous interroger sur la manière de faire évoluer le Prix BCN Innovation. En tant qu’acteur important de l’économie neuchâteloise, nous devons nous demander comment soutenir l’innovation de la manière la plus efficiente dans l’environnement actuel. Nous devons également évoluer dans notre démarche!», analyse Manuela Surdez. 

Et de citer l’exemple d’iWood, l’éditeur de meubles primé l’an dernier: «C’est davantage le modèle d’affaires inédit que l’innovation technique qui a été récompensée.» Quant au vainqueur 2018? Réponse dans quelques jours.  

Retrouvez les portraits des trois finalistes 2018:

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