Le jour-même où le patron de Volkswagen se rendait à la Commission européenne, à Bruxelles, le Parlement européen a constitué, hier à Strasbourg, sa commission d’enquête sur le scandale des émissions polluantes qu’a provoqué le constructeur automobile allemand.
Composée de 45 eurodéputés, nommés hier, qui bénéficieront légalement de larges pouvoirs d’investigation, la commission se réunira pour la première fois en février. Elle disposera alors d’un délai de douze mois pour enquêter sur le «dieselgate», engendré par la découverte aux Etats-Unis, en septembre 2015, d’un logiciel utilisé par le groupe VW pour réduire artificiellement les émissions de NOx par ses véhicules lors de tests d’émissions polluantes. Le Parlement européen émettra en 2017 des recommandations, à l’intention de la Commission européenne et des Vingt-Huit.
«Violation» des règles
L’exécutif communautaire et les Etats de l’UE sont tous dans son collimateur, en effet, les 45 eurodéputés ont été chargés d’enquêter au sujet des «violations»...