Il y a comme un parfum de désertion à l’Agence télégraphique suisse (ATS). Après les renvois en masse décidés par la direction, place aux démissions volontaires. Jusqu’à aujourd’hui, 17 collaborateurs ont jeté l’éponge de leur plein gré, préférant aller voir ailleurs, a-t-on appris. Ces nombreux départs se rajoutent aux 25 licenciements déjà prononcés. Sur une rédaction de 150 journalistes, voilà qui creuse un réel trou. Et la qualité du service de l’agence de presse pourrait s’en ressentir très prochainement, indiquent nos recherches.
Décidément, la restructuration, qui doit mener d’ici 2020 à la suppression d’un poste sur quatre, n’a pas fini de créer des remous. La rédaction s’est mise plusieurs jours en grève depuis l’annonce des coupes dans les effectifs en janvier.
Service public mis à mal
La polémique n’a ensuite pas cessé d’enfler. Outre l’ampleur des licenciements, c’est la manière employée par la direction et le conseil d’administration qui...