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Dans l’enfer du fisc

07 nov. 2017, 00:48
epa06311391 (FILE) - The Clock Tower Shopping Mall is illuminated at the Royal Naval Dockyard in Sandys Parish, Bermuda, 15 June 2017 (reissued 06 November 2017). Media reports on 05 November 2017 state that a leak of financial documents dubbed the Paradise Papers with 13.4 million documents has revealed how powerful and ultra-wealthy people secretly invest vast amounts of cash in offshore tax havens. The vast majority of the transactions involve no legal wrongdoing. According to the reports, the leaked documents allegedly originate from the Bermuda-based lawfirm Appleby and were obtained by German newspaper Sueddeutsche Zeitung and shared among the ICIJ, the International Consortium of Investigative Journalists.  EPA/JOHN G. MABANGLO (FILE) BERMUDA PARADISE PAPERS

Cette fois, ce sont 13,5 millions de documents qui ont fuité. Dix-huit mois après les Panama Papers, le Consortium international des journalistes d’investigation (Icij), regroupant 96 médias de 67 pays, a commencé, dimanche, à dévoiler les Paradise Papers et à mettre au jour des affaires d’optimisation fiscale apparaissant comme une pratique courante et planétaire. Les documents, provenant d’un cabinet international d’avocats basé aux Bermudes, Appleby, éclaboussent un ministre américain pour ses affaires avec des proches du Kremlin, ou encore la reine d’Angleterre pour ses investissements aux Bermudes. Mais aussi les pratiques discutables de la firme zougoise Glencore et les liens opaques d’un homme d’affaires fribourgeois avec l’Angola (voir ci-dessous).

Mais ces révélations seront-elles suivies de conséquences? Les efforts de réglementation fiscale sont-ils insuffisants? Le point avec l’avocat fiscaliste Philippe Kenel et Olivier Longchamp, chargé des questions de fiscalité et de finances internationales auprès de l’ONG Public Eye.

Les fuites se...

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