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Dans l’antre de l’or

Jusqu’ici très discret, le raffineur neuchâtelois Metalor fait preuve d’une ouverture nouvelle.

02 sept. 2019, 00:01
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Soigneusement manœuvré par un ouvrier expérimenté, le creuset de graphite est lentement basculé au-dessus de la première lingotière. Jaune orangé, l’or, incandescent, commence sa coulée, tel un flux d’eau qui se déverserait le plus naturellement du monde d’un broc dans un moule à gâteau.

Chaque lingot pèsera, une fois refroidi, 400 onces, soit 12,4 kilos, et vaudra, au cours du jour, quelque 604 000 francs. En tenir un dans la main, c’est sentir le vertige de la fortune. Image mythique d’une Helvétie faite de coffres-forts. Mais aussi, et d’abord, image bien réelle d’une entreprise neuchâteloise qui a attiré les critiques, Metalor.

Critiques d’ONG

Basée à Marin, près de la capitale du canton, l’unique fonderie de métaux précieux de Suisse romande – les trois autres entreprises suisses, Argor-Haereus, Pamp et Valcambi sont au Tessin – a longtemps choyé la discrétion, avant tout pour des «raisons de sécurité», justifie-t-elle. Il est...

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