La soudaine mise en lumière des conflits de voisinage entre le directeur général de Credit Suisse, Tidjane Thiam, et son ex-collaborateur Iqbal Khan, passé dès aujourd’hui à la haute direction d’UBS, n’a pas que scandalisé la Suisse et sa place financière. Elle a des conséquences concrètes sur la valeur boursière de la deuxième banque suisse.
«Credit Suisse fait les frais de sa maladresse», observe le consultant Dominique Freyond, expert en gouvernance d’entreprises. La banque de la Paradeplatz a été convaincue d’avoir payé des détectives privés pour filer Iqbal Khan afin de voir s’il cherchait activement à débaucher d’anciens collègues pour l’accompagner chez UBS. Une affaire qui, a-t-il été révélé en cours de semaine, cache un malaise plus profond entre cet ex-cadre et Tidjane Thiam, lié au voisinage de leurs domiciles respectifs sur la Côte dorée zurichoise.
Enjeux cachés
En une semaine, depuis l’éclatement de l’affaire, le cours de l’action...