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Budget américain: face au mur budgétaire Barack Obama exprime un optimisme prudent

L'optimisme de Barack Obama et des chefs de file du Congrès est plutôt tempéré par rapport aux chances d'éviter une cure d'austérité aux Etats-Unis.

29 déc. 2012, 09:59
Le président Barack Obama et les chefs de file du Congrès ont exprimé vendredi un optimisme prudent quant aux chances d'éviter une cure d'austérité brutale aux Etats-Unis.

Le président Barack Obama et les chefs de file du Congrès ont exprimé vendredi un optimisme prudent quant aux chances d'éviter une cure d'austérité brutale aux Etats-Unis. Mais le temps presse pour trouver un accord avant l'échéance de lundi à minuit.

"Nous pouvons toujours parvenir à un accord", a déclaré le président américain lors d'une courte intervention à la Maison Blanche. Il avait auparavant rencontré plus d'une heure durant les dirigeants démocrates et républicains du Sénat et de la Chambre des représentants.

Décision

Lors de cette réunion, il a été décidé que le chef de la majorité du Sénat, le démocrate Harry Reid, travaillerait avec le dirigeant de la minorité républicaine, Mitch McConnell, pour trouver un plan budgétaire acceptable non seulement par leur assemblée, mais aussi par la Chambre dominée par les républicains.

Malgré des semaines de négociations, M. Obama et le président de la Chambre, John Boehner, n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur un plan destiné à réduire le déficit.

M. Obama veut laisser expirer pour les plus riches les cadeaux fiscaux consentis par son prédécesseur républicain George W. Bush. Mais M. Boehner ne veut pas entendre parler d'une hausse du taux d'imposition pour quiconque.

Mais faute d'accord, une cure d'austérité va se mettre automatiquement en place le 1er janvier, avec une hausse généralisée des impôts et des coupes drastiques dans les dépenses. Ce choc risque de faire replonger la première économie mondiale dans la récession, selon des économistes.

Responsabilités

M. Obama a prévenu vendredi que si MM. Reid et McConnell ne parvenaient pas à trouver un compromis acceptable pour tous, il demanderait à M. Reid de présenter un texte de loi pour bloquer les hausses d'impôts automatiques du 1er janvier et de le soumettre au vote, forçant ainsi les républicains à prendre la responsabilité d'un blocage.

M. McConnell s'est de son côté aussi dit "optimiste" quant à l'éventualité d'un règlement de cette crise. "Nous avons eu une bonne réunion à la Maison Blanche", a déclaré M. McConnell, soulignant que lui-même et M. Reid oeuvreraient avec la Maison Blanche à trouver un accord "dès dimanche".

Exaspération

Face à cette nouvelle qui l'oppose aux républicains depuis que ces derniers ont pris le contrôle d'une partie du Congrès il y a deux ans, M. Obama n'a pas caché son exaspération vendredi soir.

"Les gens normaux font leur travail. Ils respectent les échéances. Ils discutent et les choses se débloquent", a lancé le président. "La notion que nos élus ne peuvent pas faire la même chose est stupéfiante pour eux. Il faut que cela cesse".

Alors que Wall Street a clôturé en forte baisse vendredi en raison des inquiétudes sur le "mur budgétaire", le président a aussi mis en garde contre les conséquences de cette crise sur l'économie américaine et mondiale.

"Les économistes, les chefs d'entreprise pensent tous que nous allons voir l'économie croître en 2013, tant que la politique politicienne de Washington ne dresse pas d'embûches sur le chemin du progrès", a-t-il ajouté.

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