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Bruxelles veut freiner les passeports dorés

La Commission européenne critique l’octroi de permis de résidence sur investissement dans l’Union.

24 janv. 2019, 00:01
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C’est une «sonnette d’alarme», sans conséquence immédiate, que la Commission européenne a tirée hier: les passeports et/ou visas «dorés» que de nombreux Etats membres de l’UE accordent à des ressortissants de pays non membres de l’Union, en échange d’importants investissements financiers sur leur territoire, représentent un risque pour la sécurité du club communautaire.

Trois pays de l’UE – Chypre, Malte et la Bulgarie – permettent à des investisseurs issus d’Etat non membres de l’Union d’acquérir leur nationalité en contrepartie d’un investissement – compris entre 800 000 et deux millions d’euros – sur leur territoire. C’est ce qu’on appelle les «passeports dorés», qui leur accordent automatiquement la citoyenneté européenne.

«Groupe d’experts»

En plus d’eux, dix-sept autres Etats (dont la France et le Royaume-Uni) permettent à des investisseurs importants d’obtenir des «visas dorés» qui les autorisent à circuler librement dans l’Union pendant une période de trois mois.

La différence n’est pas...

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