Alors que le Royaume-Uni s’apprête à engager, avant la fin de mars 2017, en principe, sa procédure de divorce d’avec l’Union européenne, un vent de panique souffle sur les 1500 fonctionnaires de nationalité britannique, sur un total de 40 000 personnes, qu’emploient les différentes institutions européennes: que vont-ils devenir? Certains d’entre eux tentent d’obtenir la nationalité belge, afin de préserver leur statut et leur plan de carrière. C’est loin d’être évident.
Le plus capé des eurocrates britanniques, Jonathan Faull, qui a occupé plusieurs postes de directeur général à la Commission européenne depuis l’an 2000 (et qui prendra sa retraite en janvier), a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme, le 10 novembre. Il a transmis au collège des commissaires européens un «mémo» de sept pages – publié par le site d’informations Politico – qui résume les inquiétudes de ses compatriotes et invite Bruxelles à entreprendre une «action à haut niveau»...