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Bras de fer sur les prix du cacao

Ghana et Côte d’Ivoire imposent une taxe aux industriels pour mieux rémunérer les planteurs.

27 août 2019, 00:01
FILE - In this Tuesday, April 6, 2004 file photo, a worker collects sun-dried cocoa beans to be put into into sacks for export in Guiglo, Ivory Coast. A large-scale study is being launched in 2014 to see if pills containing the nutrients in dark chocolate can help prevent heart attacks and strokes. It is sponsored by the National Heart, Lung and Blood Institute and Mars Inc., maker of M&Mís and Snickers bars. The candy company has patented a way to extract flavanols from cocoa in high concentration and put them in capsules. (AP Photo/Ben Curtis) Chocolate Pills

La décision avait été qualifiée d’«historique». On parle davantage, aujourd’hui, d’«un bras de fer en coulisses». Mi-juin, les deux plus gros pays producteurs de fèves de cacao au monde, le Ghana et la Côte d’Ivoire – 65% de la production mondiale –, avaient annoncé la suspension de la vente par anticipation de leurs fèves pour la saison 2020-2021. Pour la première fois, les deux frères ennemis du cacao s’étaient mis d’accord pour que la manne financière de la filière – 100 milliards de dollars – profite mieux à leurs planteurs.

Yamoussoukro et Accra avaient décidé de tourner le dos aux Bourses mondiales, en imposant de nouvelles règles du jeu: les prochaines récoltes ne seraient plus vendues à moins de 2600 dollars par tonne. Officiellement, cet ultimatum avait fait l’objet d’un «consensus» auprès des acteurs du secteur. Mais dans les faits, les mécanismes d’application présentés à Abidjan, début juillet, n’ont...

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