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Bras de fer entre artisans et autorités

Controversée, la loi sur les artisans pourrait vaciller. Des entreprises veulent récupérer leurs cotisations.

06 févr. 2018, 00:01
Handwerker und Dachdecker Franco Varini arbeitet an einem typischen rustikalen Tessiner Steindach aufgenommen am Freitag, 10. Juni 2016, in Comologno im Valle Onsernone. Steindaecher sind ein Merkmal der traditionellen Architektur im Gebiet Sopraceneri. Das Decken und Reparieren der Daecher erfolgt von Hand durch Zimmerleute-Maurer, die im Dialekt als "teciatt" bezeichnet werden. Die Steinplatten werden manuell mit dem Hammer in die gewuenschte Form gebracht und ohne Befestigungen auf die starke Balkenlage des Dachs gelegt. (KEYSTONE/TI-PRESS/Samuel Golay) SCHWEIZ TESSIN BAU STEINDAECHER

Deux ans après son adoption, qui a suscité une vive polémique, elle pourrait bien être abrogée. La loi tessinoise sur les artisans (LIA) a tout du moins été suspendue récemment.

Cette incertitude quant au sort de la législation fait suite à une sentence du Tribunal administratif cantonal (Tram), donnant raison à une société tessinoise qui contestait l’obligation de s’inscrire au registre cantonal des artisans. C’est cette obligation, censée protéger le secteur tessinois des travailleurs manuels, qui suscitait la controverse, en raison de la taxe d’inscription de plus de 2000 francs qui l’accompagnait.

Expertise demandée

Depuis la décision du Tram, en fin d’année passée, le gouvernement n’exclut pas d’apporter des changements à la LIA, éliminant éventuellement l’inscription obligatoire à son registre.

Le Conseil d’Etat a réclamé une expertise afin d’évaluer la situation. Depuis sa mise en place, il y a un peu plus de deux ans, la loi a fait...

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