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Bataille autour de la réforme de l’audiovisuel hellénique

Le ministre Nikos Pappas veut mener à bien ses mesures, malgré le blocage de la justice. Il annonce combattre une «oligarchie médiatique». Rencontre.

03 nov. 2016, 00:32
Nikos Pappas, chief of staff of Alexis Tsipras, leader of Greece's Syriza left-wing main opposition party, poses for the photographer during an interview with The Associated Press, in Athens, Thursday, Jan. 22, 2015. Tsipras' left-wing Syriza party is poised to win a general election in Greece Sunday, a landmark event for Europeís ambitious political newcomers with domestic resonance in a country with a long history of deadly political division that has recently been ravaged by financial crisis. (AP Photo/Lefteris Pitarakis) GREECE SYRIZA'S SURGE

Il est l’un des hommes les plus controversés de Grèce ces dernières semaines. Nikos Pappas, ministre d’État, est pourtant le bras droit du premier ministre, Alexis Tsipras, et il est considéré comme très influent au sein du gouvernement.

Pourtant, en lançant une réforme de l’audiovisuel privé, il s’est attiré les foudres de la presse et de l’opinion publique. «Je ne cherche pas à être aimé», répond-il. «Je suis le ministre qui, pour la première fois, a fait payer 60 millions d’euros aux propriétaires de chaînes de télévision pour les taxes de publicité et d’antennes qui n’avaient jamais été fixées. Et là, ils étaient prêts à débourser 250 millions d’euros pour des licences. Je ne céderai pas, j’attends les critiques», lance celui qui est décidé à remettre de l’ordre dans le paysage audiovisuel grec.

Assis à son bureau du palais Maximou, il enchaîne les réunions de crise. Et pour...

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