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Banques: Pierin Vincenz, l'ancien patron de Raiffeisen, libéré après 106 jours passés en prison

Pierin Vincenz est libre. L'ancien patron des banques Raiffeisen a quitté sa prison zurichoise ce mardi, après 106 jours passés en détention. Il est accusé de gestion déloyale. A sa sortie, il juge cette mesure "inutile et démesurée".

13 juin 2018, 07:08
/ Màj. le 13 juin 2018 à 11:13
Pierin Vincenz est accusé de gestion déloyale dans le cadre du rachat d'une société émettrice de cartes de crédit (archives).

Après 15 semaines de détention préventive, Pierin Vincenz est à nouveau libre depuis mardi. L'ancien directeur de la Raiffeisen a critiqué sa longue détention. La procédure pénale pour gestion déloyale menée contre lui se poursuit.

M. Vincenz est soupçonné de s'être enrichi personnellement lorsqu'il présidait la société de cartes de crédit Aduno, grâce à plusieurs acquisitions. L'enquête est "très avancée", a indiqué mercredi le Ministère public zurichois.

C'est la raison pour laquelle M. Vincenz a été libéré "sous plusieurs conditions", poursuit le Ministère public. Un associé de longue date de M. Vincenz, lui aussi membre du conseil d'administration d'Aduno, a également été libéré.

Selon les services du procureur, la procédure se poursuit à l'encontre de "tous les suspects". Outre M. Vincenz et son associé, "d'autres personnes de leur entourage professionnel" sont concernées.

Plainte d'Aduno

M. Vincenz et son associé ont été placés en détention préventive le 27 février. La mesure a été prolongée en mai, après que le Ministère public a découvert de nouvelles transactions incriminantes devant être examinées.

L'affaire a éclaté en décembre dernier quand Aduno a porté plainte contre son ancien président. Selon une expertise, M. Vincenz aurait gagné 1,7 million de francs en 2005 lors de l'acquisition d'une entreprise par Aduno, qu'il présidait alors.

Détention "inutile et démesurée"

Dans un communiqué publié mercredi, M. Vincenz, 62 ans, critique sa détention. Cette mesure était "inutile et sa longueur complètement démesurée", selon lui.

Les points thématiques de l'instruction remontent à plusieurs années et sont parfaitement documentés, explique-t-il dans la déclaration transmise par son agence de communication. "Je continue de contester les reproches qui me sont faits dans le cadre de la procédure pénale et je vais les combattre avec tous les moyens".

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