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Alpiq, prudent pour 2011, veut contrôler ses coûts

Alpiq reste prudent pour ses perspectives à court terme. Compte tenu d'un environnement jugé encore «difficile», le leader suisse de l'énergie, dont le siège est à Neuchâtel, table sur des résultats 2011 analogues à ceux de 2010. Il prévoit des mesures pour préserver sa capacité financière.

08 mars 2011, 08:57

Le contour de ces mesures reste flou. Alpiq a engagé «un programme ambitieux qui concerne aussi bien les coûts et les revenus que les investissements et le bilan. Des désinvestissements sont également à l'étude et seront rapidement mis en œuvre si nécessaire», a-t-il indiqué aujourd'hui à l'occasion de sa conférence de presse annuelle.

Les performances de l'an passé, déjà publiées, sont en repli. Le bénéfice net a fléchi de 4,6% à 645 millions de francs, et le chiffre d'affaires a reculé de 4,8% à 14,10 milliards.

Doubler la production
Le groupe affiche toutefois des ambitions plus vives à long terme. D'ici 2020, il compte doubler sa production, accroître sa rentabilité, et créer davantage de valeur ajoutée.

Alpiq, par ailleurs impliqué dans les projets de trois nouvelles centrales nucléaires suisses, répète que les nouvelles énergies renouvelables doivent assumer un rôle important. Leur part dans la puissance installée totale doit passer de 2% à environ 10%.

Egalement d'ici 2020, l'entreprise s'est fixé pour objectif  d'installer 700 mégawatts de puissance supplémentaire en Suisse sous la forme de centrales hydrauliques. /ats

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