Avec Alphil, la maison d’édition qu’il a fondé en 1996 à Neuchâtel, Alain Cortat a publié près de 300 ouvrages. Historien passionné par l’économie régionale, il s’est fait le chroniqueur, l’archiviste et le comptable de l’Arc jurassien, captant récits historiques, essais et recherches universitaires pour les restituer dans un catalogue qui construit pas à pas un portrait analytique de la région.
L’ADN d’Alphil, c’est quoi?
Nous publions de la recherche universitaire en sciences humaines d’une part, et du «régionalisme de qualité» d’autre part: des récits, des essais, et des livres illustrés. Ces derniers comprennent le plus souvent des textes relativement étoffés, ce ne sont pas juste des livres de photographie.
Nous sortons une trentaine d’ouvrages par année. Leur tirage se situe généralement entre 1000 et 1500 exemplaires dans un premier temps. L’ouvrage «Neuchâtel avant-après» en est à son troisième tirage!
Quel est le plus gros défi d’un éditeur?
Attirer de...