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Adaptation sous pression

La vente en ligne des distributeurs suisses croît moins vite que celle des concurrents étrangers.

18 janv. 2019, 00:01
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Cela ne plaît peut-être pas à tous les commerçants ayant pignon sur rue et qui subissent une basse de leurs affaires, mais le commerce électronique est une réalité de la consommation d’aujourd’hui en Suisse. L’an dernier, selon les premières estimations, plus d’un franc sur six dépensé dans les achats du quotidien l’a été par le biais d’une plate-forme de vente électronique. Le chiffre d’affaires de ces dernières, qui atteignait 8,6 milliards de francs en 2017, s’est approché des dix milliards l’an dernier.

Et comme l’a noté Credit Suisse dans une étude sur le commerce de détail, publiée au début du mois, ce sont les plates-formes étrangères – Zalando, Amazon, Aliexpress, Wish principalement – qui enregistrent la croissance la plus soutenue de leurs affaires. Celle-ci a avoisiné 25% en 2017, par rapport à l’année précédente, et même si les chiffres 2018 ne sont pas connus, les experts estiment qu’ils devraient...

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